Après un dégât des eaux ou même en cas d’infiltration massive d’humidité dans la maison, un assèchement professionnel du bâtiment est la première mesure importante à prendre lors de l’assainissement du sinistre. Même dans le cas d’une nouvelle construction où le taux d’humidité est très élevé, il vaut souvent la peine d’utiliser des appareils de séchage plutôt que d’attendre que la construction s’assèche d’elle-même. L’expert de Biotour vous explique dans notre interview à quels coûts il faut s’attendre pour un assèchement de construction.
Question : A quels frais faut-il s’attendre lors d’un assèchement de bâtiment ?
En un coup d'oeil
- Question : A quels frais faut-il s’attendre lors d’un assèchement de bâtiment ?
- Séchage lors d’une nouvelle construction
- Séchage technique des bâtiments
- Exemple de coûts dans la pratique
- Question : Qu’est-ce qui détermine le coût d’un assèchement de bâtiment ?
- Question : un séchage par chauffage et ventilation n’est-il pas plus économique ?
Cela dépend bien sûr de la taille des pièces et de l’ampleur de l’humidité.
En principe, il existe deux types d’assèchement des bâtiments :
- l’assèchement professionnel d’une nouvelle construction (humidité de construction)
- l’assèchement technique après un dégât des eaux
Séchage lors d’une nouvelle construction
Lorsqu’il s’agit d’assécher une nouvelle construction, on peut miser sur le chauffage à sec. Le temps nécessaire varie, mais dans de nombreux cas, il faut compter jusqu’à trois ans pour que la nouvelle construction soit complètement sèche. Les frais de chauffage sont alors plus élevés que pour une maison sèche plus tard.
L’assèchement professionnel d’une nouvelle construction s’effectue en 10 à 14 jours. Les coûts de ce procédé, également appelé « assèchement à terme », se situent dans une fourchette d’environ 10 EUR par m² à 15 EUR par m² de surface habitable, les frais d’électricité étant déjà pris en compte.
Séchage technique des bâtiments
Par assèchement technique des bâtiments, on entend l’utilisation d’appareils professionnels d’assèchement des bâtiments après un sinistre tel qu’un dégât des eaux. Les coûts dépendent fortement de l’ampleur du sinistre et de la surface totale à traiter.
Pour un séchoir de chantier ordinaire, il faut compter une location d’environ 7 EUR à 10 EUR par jour. Les appareils très performants peuvent coûter jusqu’à 20 EUR par jour. Les chauffages soufflants supplémentaires coûtent dans la plupart des cas entre 1 et 3 EUR par jour.
A ces coûts, il faut ajouter les frais d’électricité. La puissance absorbée de la plupart des déshumidificateurs est de 0,5 à 1,5 kW/h, ce qui représente un coût horaire de 15 à 45 centimes d’euros par heure ou de 3 à 10 euros par jour.
Les chauffages soufflants, en revanche, consomment généralement un peu plus d’énergie (1 à 3 kW/h), ce qui représente des coûts d’électricité compris entre 7 et 20 euros par jour.
Les coûts totaux dépendent ensuite du nombre d’appareils à utiliser et de la durée de leur utilisation. Mais les frais, y compris les frais d’électricité, sont généralement pris en charge par l’assurance correspondante. La seule condition est que le prestataire concerné mette à disposition un protocole d’assèchement indiquant le nombre d’appareils installés et la consommation électrique de chaque appareil (en kW). Il suffit ensuite de remettre ce protocole à l’assurance, en plus de tous les autres documents.
Exemple de coûts dans la pratique
Nous avons un dégât des eaux. Après la réparation de la conduite d’eau éclatée, un déshumidificateur et un ventilateur de chauffage sont installés pendant 20 jours par l’entreprise de séchage du bâtiment.
Les coûts présentés ici se rapportent à un cas concret et à un assèchement de bâtiment après un dégât des eaux par un prestataire donné. Les coûts de l’assèchement ainsi que les coûts de l’électricité achetée peuvent varier considérablement en fonction des circonstances individuelles.
Question : Qu’est-ce qui détermine le coût d’un assèchement de bâtiment ?
Le coût de l’assèchement d’un bâtiment dépend du nombre d’appareils de séchage nécessaires.
Il faut tenir compte de plusieurs facteurs :
- s’il s’agit de l’assèchement d’une nouvelle construction (humidité de construction existante) ou d’un assèchement technique
- combien d’appareils d’assèchement seront installés et avec quelle capacité de déshumidification
- combien d’appareils de chauffage sont installés et avec quelle puissance de chauffage
- quels sont les frais d’installation demandés
- quels sont les frais de location journaliers exigés
- si des séchages spéciaux sont également nécessaires (par ex. séchage sous le plancher)
- quelle durée de séchage est nécessaire pour obtenir un séchage complet
Question : un séchage par chauffage et ventilation n’est-il pas plus économique ?
Une nouvelle construction peut aussi bien être séchée par chauffage et aération.
En cas de sinistre (dégât des eaux), cela n’a pas d’importance, car les frais sont presque toujours pris en charge par l’assurance. Dans le cas d’une nouvelle construction, il est également possible de sécher en chauffant et en aérant (un peu plus), mais il faut alors compter avec de très longues périodes pendant lesquelles on est exposé à l’humidité de la construction et à une chaleur excessive due au chauffage à sec.
Les coûts d’un assèchement professionnel du bâtiment ne sont alors souvent que légèrement supérieurs aux coûts supplémentaires dus à l’utilisation accrue du chauffage.