Tout comme le prix du pétrole, le prix du gaz naturel fluctue constamment (Prix fournisseur électricité). Comme pour l’électricité, différents modèles tarifaires sont utilisés. Cet article vous informe sur le prix du gaz naturel dans les ménages et sur les différences de coûts qui peuvent exister.
Combien coûte le gaz ?
Il est impossible de donner un prix fixe au centime près. Pour le gaz naturel, le fournisseur et le tarif choisi jouent notamment un rôle.
Tout d’abord, il faut faire la distinction entre :
- Le gaz naturel et
- Le gaz liquide
La variante la plus courante, le gaz naturel, est fournie par un raccordement au réseau de gaz et au réseau public, qui est disponible dans la plupart des endroits en France.
Les coûts d’installation se situent entre 1500 et 2500 €.
Pour pouvoir utiliser le gaz naturel, il faut d’abord installer un raccordement au gaz. Si aucun raccordement n’est disponible, il faut déjà compter entre 1 500 et 2 500 euros.
Selon le fournisseur et le tarif, 1 kWh de gaz coûte généralement entre 5,5 et 7 centimes d’euro. Ce prix peut varier légèrement.
Le gaz liquide est complètement différent, il provient toujours d’une citerne (citerne à gaz derrière la maison). Le gaz liquide est plus cher que le gaz naturel. Selon le fournisseur et la quantité achetée, les coûts sont ici d’environ 7 centimes/kWh et 9 centimes/kWh .
Exemple de coûts dans la pratique
Une petite maison individuelle dans la région de Nuremberg est chauffée au gaz. La consommation de gaz est de 12 000 kWh par an.
Afin de réduire les coûts du gaz, la famille compare les tarifs et dresse la liste des différences.
Cet exemple de coûts n’est qu’une comparaison de coûts pour un lieu et une consommation donnés. Les coûts et les différences de coûts indiqués peuvent varier dans d’autres cas.
De quels facteurs dépendent les coûts
Il faut tenir compte de plusieurs facteurs :
Les prix du gaz dépendent de nombreux facteurs différents
Les prix du gaz dépendent de nombreux facteurs différents
- s’il s’agit de gaz naturel ou de gaz liquide
- le lieu de résidence (il existe des différences considérables d’une région à l’autre)
- le fournisseur de gaz choisi
- le tarif choisi
- quelle redevance de base doit être payée pour chaque tarif
- s’il s’agit d’une maison individuelle ou d’un immeuble (les immeubles ont des prix du gaz légèrement plus avantageux)
- quels sont les coûts d’approvisionnement sur les marchés internationaux du gaz
- Quels sont les impôts et taxes qui s’appliquent au gaz ?
Tous ces facteurs ont une influence sur le prix du gaz par kWh.
Pourquoi le lieu de résidence a-t-il une influence sur le coût du gaz ?
Bien que chacun puisse désormais changer librement de fournisseur, il existe encore des différences régionales importantes dans le prix du gaz en France.
Le lieu de résidence continue donc d’avoir une influence sur le prix du gaz.
Quel rôle jouent les taxes et les redevances dans le prix du gaz ?
Contrairement à l’électricité, où les taxes et les redevances représentent plus de la moitié des coûts, elles ne représentent que 26 à 27 % du prix du gaz. Le fournisseur doit payer ces coûts lui-même et n’a aucune influence sur eux.
Si le cadre politique ou les lois changent, cela a bien sûr toujours un impact sur le prix du gaz.
Les 25 % restants du prix du gaz sont constitués de frais de réseau réglementés. Il s’agit de services tels que la mesure, la facturation et l’exploitation des points de mesure.
Environ 50 % sont imputables aux « coûts de production » réels et aux coûts de distribution du fournisseur de gaz. Les coûts d’approvisionnement actuels sur les marchés internationaux du gaz jouent bien sûr un rôle important dans ce domaine.
Quelles sont les fluctuations du prix du gaz ?
Ces dernières années, le prix du gaz naturel est resté relativement stable. Il est toutefois difficile de prédire si cela sera également le cas à l’avenir. Cela dépendra aussi de la provenance du gaz que la France achètera à l’avenir.
Sur les quelque 90 milliards de mètres cubes de gaz consommés chaque année en France, seuls 10 % environ proviennent de la production nationale. Une grande partie des importations (environ 40 %) provient de Russie, les gazoducs traversant également la zone de crise ukrainienne. Environ 24 % des importations proviennent de Norvège, la part des Pays-Bas, qui était jusqu’à présent d’environ 20 %, devrait être considérablement réduite à l’avenir, car les gisements s’épuisent lentement.
Les difficultés politiques liées aux projets de gazoducs et la pression exercée par les États-Unis sur le marché intérieur du gaz naturel liquéfié pourraient bien sûr avoir une influence considérable sur les prix du gaz à l’avenir. À cela s’ajoute l’incertitude quant à l’avenir des combustibles fossiles tels que le gaz dans le cadre de la nécessaire transition énergétique. Dans certains pays comme le Danemark, les combustibles fossiles tels que le pétrole et le gaz sont déjà totalement interdits pour le chauffage.
Il est donc extrêmement difficile de prévoir le prix futur du gaz, surtout à long terme.