Lorsqu’il s’agit de raccorder un bâtiment neuf au réseau d’égouts, les coûts engendrés sont souvent un grand mystère. Quels sont les coûts auxquels vous devez vous attendre dans chaque cas et de quels coûts dépendent les coûts de raccordement au réseau d’égouts ?
Est-il vraiment impossible de se passer d’un raccordement au réseau d’égouts ?
Beaucoup de gens envisagent de temps en temps d’installer une micro-station d’épuration comme alternative au raccordement au réseau d’égouts municipal. Dans la pratique, il existe malheureusement une obligation légale de raccordement à un réseau d’égouts là où il en existe un.
Une autorisation d’exploiter une petite station d’épuration n’est accordée que dans de très rares cas, lorsque l’approvisionnement communal ne serait pas rentable. Cela ne concerne toutefois que très peu de régions en France. Une petite station d’épuration n’est d’ailleurs pas toujours plus économique. Dans certains cas, il faut y mettre pas mal d’argent.
Pourquoi les coûts d’un raccordement au réseau d’égouts sont-ils si difficiles à calculer et si souvent si énigmatiques ?
Les coûts d’un raccordement au réseau d’égouts varient considérablement d’une région à l’autre.
Les coûts d’un raccordement au réseau d’égouts varient considérablement d’une région à l’autre.
D’une part, les différences régionales en matière de raccordement au réseau d’égouts sont considérables, d’autre part, les coûts de raccordement sont composés de nombreux facteurs différents qui doivent tous être pris en compte.
D’un côté, il y a les frais à payer pour le raccordement au réseau d’égouts, de l’autre, il y a les coûts des travaux nécessaires, qui peuvent également varier considérablement d’une nouvelle construction à l’autre.
Voici un exemple des coûts possibles pour le raccordement aux égouts :
Sur un terrain, le raccordement au réseau d’égouts a été déplacé du collecteur principal situé à 3 m de profondeur jusqu’à la limite du terrain. La longueur du tuyau était d’environ 6,5 m, le diamètre du tuyau était DN 150. Dans ce cas, il s’agissait d’une installation ultérieure, un chemin existant a été repavé au cours des travaux. Dans cet exemple, les coûts s’élevaient au total à 6 000 euros.
Mais ce n’est en aucun cas représentatif, cela montre seulement où les coûts peuvent se situer dans un cas particulier. Selon les conditions locales, les coûts peuvent être nettement supérieurs ou inférieurs, comme le montre l’exemple suivant :
Un raccordement complet aux égouts doit être posé sur environ 30 m. Dans cet exemple, les coûts suivants ont été constatés :
Cet exemple montre clairement que de nombreux postes de coûts peuvent être générés. Dans certains cas, il s’agit souvent de nombreux autres coûts individuels, tels que la sécurisation de la circulation sur le chantier ou les coûts de sécurisation de la fouille.
Quels sont les facteurs qui jouent un rôle dans les coûts pour le syndicat des eaux ?
Les coûts de raccordement aux égouts dépendent d’une série de facteurs
Les coûts de raccordement aux égouts dépendent d’une série de facteurs
Tout d’abord, la longueur du canal joue bien sûr un rôle. Mais de nombreux autres facteurs entrent également en ligne de compte lorsqu’il s’agit du coût du raccordement au canal.
Différents facteurs jouent un rôle dans les frais. De nombreuses communes prélèvent également une subvention pour les frais de construction, qui dépend de la largeur du terrain situé en bordure de la route. Le montant de ces subventions varie toutefois considérablement d’une commune à l’autre.
Un exemple : la liste des prix de la compagnie des eaux de Paris indique les facteurs de tarification suivants :
- Méthode de fabrication (pendant les travaux sur les canalisations publiques, ultérieurement sur le pré-tirage existant ou ultérieurement) – Prix de base
- Coûts supplémentaires par mètre
- Subvention aux coûts de construction par mètre de longueur de route
- Diamètre du tuyau (au-delà de DN 250, les coûts sont généralement calculés individuellement et sont beaucoup plus élevés – mais même entre DN 150 et DN 250, le prix de base est souvent de 1 000 EUR et le prix au mètre de 50 EUR)
Cependant, les coûts au mètre sont également déduits si les conduites d’eau potable et d’eaux usées sont posées sur le même tracé. Dans ce cas, Paris déduit par exemple 65 euros par mètre de tranchée commune.
En revanche, l’association des eaux de Strausberg-Erkner a besoin des éléments suivants pour calculer les coûts :
- Longueur du terrain
- Largeur du terrain en bordure de rue
- Longueur du canal de raccordement
- Nombre d’étages complets dans le bâtiment
Cela montre déjà à quel point les calculs communaux peuvent différer dans certains cas. Mais cela ne représente qu’une partie des coûts.
À ce propos, quel rôle jouent les termes « entièrement viabilisé » et « partiellement viabilisé » ?
Il y a souvent un grand malentendu à ce sujet. Lorsqu’un terrain est « entièrement viabilisé », cela signifie généralement que les raccordements sont posés jusqu’à la limite du terrain, mais ce n’est pas nécessairement le cas.
Les raccordements suivants sont officiellement considérés comme étant disponibles :
- Électricité
- Eau
- Eaux usées
- Gaz
#PARAGROPH
Il est très rare que tous les raccordements soient disponibles sur le terrain à bâtir.
Il est très rare que tous les raccordements soient disponibles sur le terrain à bâtir.
Cependant, tous les raccordements ne doivent pas nécessairement se trouver à la limite de la propriété. Même si, pour certaines propriétés, tous les raccordements ne se trouvent pas directement à la limite de la propriété mais déjà dans la rue, on peut encore parler de « raccordement complet ». C’est souvent le cas pour les terrains non bâtis.
«Entièrement viabilisé» ne signifie donc pas que les raccordements sont disponibles là où l’on souhaite construire et qu’il n’est plus nécessaire de poser un raccordement au réseau d’égouts. Ce serait une chance très rare.
On parle généralement de «partiellement viabilisé» lorsque tous les raccordements ne sont pas situés à la limite de toutes les parcelles.
Dans ce contexte, il est également important de mentionner les conduites dites « en attente ». Dans les zones bâties notamment, il peut arriver qu’une conduite en attente se trouve déjà sur le terrain : Raccordement egouts. Si c’est le cas, les coûts de raccordement au réseau d’assainissement sont généralement nettement réduits.
Les « pré-tuyaux » sont une autre appellation pour désigner les conduites qui vont des canalisations principales jusqu’à la limite de la propriété. Même en présence de pré-tuyaux, les frais de raccordement au réseau d’égouts sont normalement réduits. Par exemple, chez Pariser Wasserbetriebe, le prix de base est déjà réduit d’environ 500 euros en présence d’un pré-tuyau, et les frais au mètre sont réduits de 40 % pour les petits diamètres (DN 150 et DN 200).
Quels sont les facteurs qui influencent le coût des travaux de construction des conduites de raccordement à l’égout ?
D’une manière générale, les facteurs suivants entrent en ligne de compte :
- la longueur de la conduite nécessaire sur le terrain
- la nature du sol (elle influence le coût des travaux de terrassement)
- les mesures supplémentaires nécessaires pour le raccordement (par exemple, les mesures de sécurité routière)
- le type et le diamètre des tuyaux posés
- le type d’encastrement des tuyaux
- Nombre de regards de visite nécessaires (si les conduites ne sont pas posées en ligne droite, un regard de visite doit être installé après chaque coude, un regard de visite est toujours obligatoire)
La longueur des conduites est le facteur de coût décisif. Mais les travaux de terrassement nécessaires sont souvent un domaine qui peut entraîner des augmentations de prix massives .
Pourquoi les travaux de terrassement sont-ils si importants ?
Deux problèmes peuvent survenir lors des travaux de creusement :
- d’une part, une nature du sol difficile
- d’autre part, des conduites d’alimentation déjà existantes et difficiles à traverser
Ces deux facteurs peuvent faire fortement augmenter les coûts.
Plus la nature du sol est simple, moins le raccordement au réseau d’égouts est coûteux.
En ce qui concerne la nature du sol, les sols pierreux, les sols sableux ou les infiltrations d’eau souterraine entraînent une augmentation massive des coûts. Dans de nombreux cas, les offres sont basées sur une qualité de sol moyenne à bonne pour les excavations.
Dans la pratique, il s’avère souvent que la qualité du sol est nettement moins bonne à l’endroit de l’excavation ou que le sol est plus pierreux, plus rocheux, ce qui constitue un obstacle pour les travaux. Le prix estimé dans l’offre ne peut alors plus être respecté.
Lorsqu’on fait une offre, il faut toujours vérifier quelle classe de sol est prise en compte pour les travaux d’excavation. Les entreprises qui proposent des travaux de terrassement le font généralement pour une classe de sol spécifique, en général pour les classes 3 à 5.
Les « difficultés » telles que les obstacles lors des fouilles, le sable mouvant ou les niveaux élevés de la nappe phréatique sont généralement facturés à des taux de coûts supplémentaires, souvent assez élevés.
Peut-il y avoir des frais supplémentaires ?
Oui, en règle générale, les travaux sont même souvent associés à des frais et des coûts supplémentaires. Les nombreux petits montants peuvent alors augmenter sensiblement le coût total.
Il peut s’agir par exemple de :
- Autorisations de déblaiement et de mise en place d’obstacles (cela peut facilement coûter jusqu’à 100 euros)
- Frais de déversement pour l’excavation de la terre (généralement facturés par l’entreprise exécutante)
- Frais pour la mise en place de restrictions de circulation (ici aussi, jusqu’à 100 euros sont tout à fait possibles)
- Frais pour la mise en place de dispositifs de sécurité routière et de régulation du trafic (ici aussi, il est facile de débourser entre 50 et 100 euros)
- Frais de délivrance d’un permis de creuser (ici, il faut compter jusqu’à 50 euros)
- Frais de planification, de mesurage, etc.
Comme on peut le voir, les nombreux petits frais s’additionnent rapidement pour atteindre quelques centaines d’euros. Si l’on calcule soi-même ses coûts, on oublie très souvent ces points.
Comment faire des économies sur le raccordement au réseau d’égouts ?
Il n’y a pas beaucoup de domaines où l’on pourrait faire des économies. On ne peut pas influencer les frais pour la commune et l’association des eaux usées. Dans de nombreuses communes, il serait possible de réduire les coûts si l’on faisait poser son raccordement au moment où des travaux sont en cours sur les canalisations publiques. Mais dans la plupart des cas, on ne peut pas influencer cela. Mais si l’occasion se présente, il faut la saisir.
La pose des conduites, tout comme les travaux de terrassement, peuvent être proposés par différentes entreprises à des prix très variables. Il est presque toujours intéressant de comparer plusieurs offres.
Si vous avez un grand nombre de travaux de génie civil à réaliser dans le cadre de la construction, essayez de négocier un prix avantageux pour la pose du raccordement au réseau d’égouts avec l’entreprise qui effectue la majeure partie des travaux. Dans de nombreux cas, cela peut s’avérer très intéressant. Raccordement égouts obligation. Étant donné que l’entreprise travaille déjà en grande partie sur votre terrain, les travaux de pose du raccordement au réseau d’égouts peuvent souvent être réalisés à un prix avantageux.
Trucs et astuces
Vous pouvez généralement obtenir une demande de raccordement à l’égout auprès de votre syndicat des eaux usées. Vous pouvez également obtenir des informations sur le raccordement à l’égout auprès du service d’urbanisme ou de l’administration municipale compétente.